Quelle est le principe de l'assurance ?

Quel est le principe de l’assurance ?

L’assurance est un dispositif créé pour permettre aux personnes physiques et morales de protéger leurs biens et de sauvegarder leur patrimoine. Elle est en quelque sorte, un filet de sécurité. Elle assure aussi une juste couverture des dommages aux victimes des tiers. Contrairement aux idées reçues, l’assurance n’est nouvelle. Elle est aussi ancienne que les sociétés humaines. Elle servait de protection pour les échanges commerciaux, les marchandises et les bateaux. Au fil du temps, elle est devenue une couverture pour les personnes et leurs biens. Les besoins en matière d’assurance sont à peine différents actuellement.

Qu’est-ce qu’une assurance et qu’est-ce qu’un risque ?

Pour saisir le fonctionnement et le principe de l’assurance, il est nécessaire de comprendre sa définition et sa base.

L’assurance est une sorte de contrat qui lie une personne physique ou morale et une compagnie d’assurance. Elle consiste à faire payer une cotisation à l’assuré en échange d’une indemnisation en cas de dommage subi. Il y a différents types d’assurance en fonction des risques.

Le risque quant à lui est un fait dommageable qui peut survenir à tout moment. L’assurance est faite pour couvrir tous les risques. Ces derniers sont classés dans diverses catégories. Il y a les risques pour les personnes et les risques pour les biens et matériels.

Voici les conditions d’assurabilité de chaque risque :

  •         Contingent
  •         Mutualisation : paiement de participations de manière régulière au sein des groupes exposés aux mêmes risques
  •         Objet réel au contrat (personne physique ou morale)
  •         Prétexte au contrat
  •         Légal
  •         Respect de la morale et des règles
  •         Cohérence entre motif et évènement préjudiciable
  •         Souscription du contrat préalable au sinistre

Il y a trois éléments sur lesquels les risques sont basés : l’homogénéité, la dispersion et la division.

Pour que l’intégralité du dispositif ne soit pas mise en perdition, les risques pris en compte par la mutualité doivent être :

  • homogènes car  les risques doivent être groupés selon leur nature, leur niveau de probabilité à se produire et l’ordre des débours qu’ils pourront occasionner ;
  • dispersés car les risques ne doivent pas se réaliser en même temps et au même endroit sinon il n’y aura pas de compensation malgré les frais trop lourds pour l’assureur ;
  • divisés car un seul sinistre ne doit pas menacer la mutualité.

Le principe de la mutualisation

Le principe de la mutualisation est facile à comprendre : les sinistres de certains sont financés par les cotisations de tous les membres. Il s’agit du principe de la gestion en répartition.

Pour la compagnie d’assurance, la mutualisation engendre deux conséquences :

  • La sélection des risques afin de trouver l’équilibre entre risques sinistrés et risques non sinistrés.
  • Le calcul du montant des primes que les souscripteurs doivent verser et qui est défini par un calcul de probabilités.

Il faut noter que les risques aux conséquences trop onéreuses sont exclus. La souscription pour la mutualisation des risques est aussi limitée. Si l’assurance juge que les demandeurs n’auraient pas la possibilité d’avoir des garanties suffisantes, leurs demandes sont refusées.

En matière d’assurance, il y a donc trois éléments de base dont le risque, la cotisation et la prestation. Le premier est un fait dommageable contre lequel les assurés souhaitent se prémunir. Cela peut être un vol, une catastrophe naturelle, un incendie, et bien d’autres encore. Le deuxième est la somme contribuée par l’assuré. Son paiement se fait à l’avance et son montant est déterminé en fonction de divers paramètres dont le niveau de couverture voulu, le nombre des personnes assurées, la probabilité de production du risque, etc. Le troisième s’agit de l’indemnisation faite par la société d’assurance dans le cas où le sinistre se réalise.

Les assurances de personnes, de biens et de responsabilités

Il y a quatre grandes catégories d’assurance dont une qui garantit les personnes, une autre qui couvre les biens, une autre qui concerne les responsabilités et une dernière qui garantit les crédits.

Les assurances de personnes

Ce sont toutes les couvertures qui couvrent les risques inhérents à la vie humaine. A titre d’exemple, il y a les épargnes de retraite, les mutuelles santé, les assurances décès, les assurances vie, etc. Certaines d’entre elles sont obligatoires comme les assurances santé.

Dans le cas de ce type d’assurances, les deux signataires du contrat donc l’assureur et l’assuré définissent ensemble les capitaux assurés. Il s’agit du principe forfaitaire.

Les assurances de biens

Ce sont des couvertures qui permettent d’indemniser les dommages pouvant touchés les biens comme la détérioration, la perte, le vol, la dégradation, etc. L’assurance de différents types de biens peut être prise en charge par les compagnies d’assurance. Les fichiers informatiques, les biens immobiliers, les véhicules, les mobiliers, etc. en sont des exemples. 

En cas de sinistre touchant ces biens, l’assureur s’engage à couvrir une partie ou la totalité des dommages selon les clauses du contrat. Le plafond de l’indemnité versée par la compagnie d’assurance ne peut pas dépasser le préjudice réellement supporté par l’assuré. Il varie aussi en fonction du montant des franchises et du mode de dédommagement. Le montant peut avoir comme base la valeur du bien à l’état neuf ou en prenant en compte son usure ou une bonification.

Les assurances de responsabilité

Il s’agit de l’indemnisation des tierces personnes qui pourront subir les dommages occasionnés par l’assuré. A l’inverse des deux premières assurances, c’est la tierce victime qui reçoit l’indemnité. Le rôle de l’assureur est donc de prendre la place de son client.

Il faut noter qu’il y a une limite appelée exclusion en matière d’assurance. Tous les dommages ne sont donc pas couverts. Il s’agit d’une disposition contractuelle qui ne permet pas à l’assuré de demander une indemnisation dans certains cas précis. Elle est toujours notifiée en amont à la signature du contrat d’assurance. Le client en est donc conscient et avisé. Il faut noter que l’exclusion n’est pas une sanction mais plutôt une absence de couverture. Il y a l’exclusion de garantie légale qui est déterminée par la loi et qu’aucun des deux parties ne peut négocier. Il y a aussi l’exclusion de garantie contractuelle que l’assureur définit lui-même.

Les assurances de crédits

C’est l’assurance emprunteur c’est-à-dire une assurance qui assure la prise en charge d’une partie ou de l’intégralité des échéances de remboursement ou du capital restant dû d’un emprunt fait auprès d’un établissement bancaire dans le cas où le souscripteur du crédit n’a plus la capacité d’assurer le paiement.

Ce type de couverture est impliqué dans le cas d’un décès, d’invalidité permanente, totale ou irréversible d’autonomie, d’une perte d’emploi ou d’une incapacité temporaire de travail.

Comment souscrire une couverture d’assurance ?

Pour faire une souscription d’assurance, il faut s’adresser à un agent commercial ou un responsable de la souscription auprès de la compagnie d’assurance. Il est aussi possible s’adresser à un intermédiaire aussi appelé courtier d’assurance. Il faut ensuite faire une déclaration via un formulaire et répondre à toutes les questions qui y sont posées. Ce document permet à l’assureur de comprendre le niveau de risque qu’il doit garantir.

Le souscripteur d’assurance peut ensuite désigner les bénéficiaires du contrat en fonction de la nature de la couverture choisie. Il peut alors faire entrer dans la garantie avec lui, son partenaire, les membres de sa famille, ses proches avec ou sans lien de parenté, ses biens, ses animaux domestiques et toute autre personne physique ou morale. 

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